Chapitre onze

Je me demandais bien où se trouvait Roxanne à ce moment là. Sûrement avait-t-elle rejoint son oncle, et moi, je ne la reverrais jamais. J’étais seul à présent. C’était une chose à laquelle je ne pensais pas il y avait si peu de temps. Je devais rencontrer le responsable de la colonie, monsieur de Champigny. Je lui remettrais la déposition du roi pour obtenir une terre à mon nom. De plus, il pourrait probablement m’aider à trouver un endroit propice à la viticulture. Mais tout d’abord, il me fallait un peu de repos. Dominique m’avait conseillé une auberge située dans la ville de Québec. Selon lui, l’auberge de la rue St-Anne était très accueillante et je pourrais m’y reposer en toute quiétude. Je payai donc un cocher et me rendit à cette auberge.

Cher journal,

Nous nous sommes promenées, Isabelle et moi, dans la formidable ville de Québec aujourd’hui. Mon oncle avait plusieurs affaires importantes à régler aujourd’hui. Il m’a donc proposé un copieux repas ce soir en compagnie d’un jeune homme qu’il a rencontré ce midi. Je n’ai pas vraiment le cœur à discuter avec un inconnu, mais l’idée du banquet me satisfait amplement. J’adore la ville de Québec, la vue y est surprenante et les rues sont bondées de gens de toutes sortes. J’ai convaincu Isabelle d’aller visiter le marché. Elle ne l’a finalement pas regretté. Je me suis acheté de nouveaux vêtements, car ceux qui ont traversé l’océan avec moi sont plutôt usés et inadéquats pour quelqu’un résidant chez la plus grande autorité ici. Je dois y aller, je ne voudrais pas faire attendre mon oncle à son grand banquet.

Roxanne.



La mode et les vêtements
Vêtements typiques des années 1670 à 1715


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